L'HUMANITHROPE
L’HUMANITHROPE
Tu vieillis en silence,
Tu revois ton enfance
Et
Tu repenses aux cadences,
A quatorze ans tu penses.
Et
Ton regard s'amuse
De ces gens pressés
Qui courent et qui s'usent,
Comme à la télé.
Tu ris de ta souffrance
Physique et ton cœur danse,
Là.
Tes p'tits enfants balancent
Un ballon dans la Sance,
Là .
Ton regard s'amuse
De ces gens trop bien dressés
Qui vont sans excuse
A pas cadencés.
Chez toi,
Il y a toujours la porte ouverte
Et tu me dis : " crois moi,
Surtout pas de fumette !
Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connait,
Tu ne pourrais plus jamais te tromper."
Chez toi,
Pas de conscience politique,
Tu manges tu as un toit,
Tout le reste est hypnotique!
Et à vrai dire,
Le véritable pouvoir
C’est de ne pas en avoir,
De ne pas le subir.
« N’attend jamais
Que l’orage cesse
Mais va danser
Sous les averses ! »