"A force de rechercher le bonheur,
on en oublie de tuer l’ennui"

BRUGES 88

BRUGES 88

 

 

Te souviens tu mon amour du

 Temps béni de linsouciance?

Dans cette rue la nuit sallu-

Mait des relents de notre enfance,

 

Il pleuvait des cordes et ton corps

Trempait dans mes bras immobiles,

Allée des Borges, Bruges dor

Mait Sur nos lendemains fragiles.

 

 

Nous nous demandions si TONTON 

Était vraiment homme de gauche,

Sous les lampions nous attendions

La gondole Escalaveloosch.

  

A moi le TUC de statut,

Riant de tout, tu murmurais :

"On a quune seule vie et vois tu,

De la morale je me soustrais :

Sans déranger les autres jou-

Issons et jouissons de tout!"...

 

 

Te souviens tu,

Mon amour, du

Bar à vin quai du Rozaire

Quand à tue tê-

Te je chantais

"Comme à Ostende"  entre les verres?

 

 Le port de sel, Guido Gezelle,

Le musée Groningue et Breydel,

La Venise du nord était si belle,

Sous le déluge, un arc en ciel!

 

 Sans déranger les autres sou-

Rions amusons nous de tout!

 

Je vide la maison familiale,

Je te revoie porte de DAMME,

Devant le moulin Kolewei

Et sur ta joue, cette petite larme.

 

Te souviens tu,

Mon amour, du

Vieil adage de  Sieur" PENNAC :

“Lorsque lon croit tout fichu,

Le courage doit rester intact”?

 

Aimer jusqu’à la déchirure,
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile…

 

 

 

 


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