"A force de rechercher le bonheur,
on en oublie de tuer l’ennui"

JACQUOT

Sur le rebord de mon lit,
Qui fut de mon adolescence,
A l'après-midi
de ma vie,
La maison est silence,
Il fait nuit.

Une photo jaunit l'autrefois.
Un homme est pieds nus dans la neige,
Torse glabre et droit
Dans le froid.
Il y aussi ce siège,
Devant, là,
Ce vieux piano droit.

Tu ne sauras jamais
C'que tu m'as apporté,
Dans ces jeunes années,
A une époque où j'errais
A la recherche de mon identité.
Ma vie était envahie par le doute,
Des questions existentielles peuplaient ma route,
J'étais en quête de ma vérité.

Adolescent perturbé,
Les idées vagues,
J'ai troqué l'blouson clouté
Et les santiags
Le jour béni
Où je te découvris.

Je me souviens de Mogador,
Du Casino d'Paris,
Diabolo, Santangelli ,
Mahut et consort,
L'« Réfère Aux Diables »
Cette cuite mémorable.

Ca fait déjà un bout d'temps,
Jacquot :
«Le fou chantant » ,
« La Ballade de Tao»,
« Pars et surtout,
Ne te retourne pas ».
« Si dure que soit la solitude,
Elle te ramène à ton destin..
La loi du grand amour est rude
Pour qui s'est trompé de chemin »
« Mais il n'y a pas de plus grand malheur
Que de laisser mourir le rire dans son cœur ».

Dans cette chambre où si souvent,
Je fis l'amour sans savoir ce que c'était vraiment,
Comme je ne sais
Où je vais ,
Je me souviens
D'où je viens


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